Lors de notre édition de 2017 il avait été décidé de confier l'organisation de notre rencontre de 2018 à Guy GIMENEZ. 
Le choix du bassin d'Arcachon parut comme une évidence. Un programme fut établi en collaboration avec l'Office du tourisme de Lége Cap Ferret.

Il se décline de la façon suivante :

Lundi 10 septembre : arrivée installation
Arrivée en fin d'aprés midi au VVF de Claouey sur la commune de Lége Cap Ferret
19h     apéritif d'acceuil
20h     dîner au VVF

Mardi 11 septembre : découverte et patrimoine
Petit déjeuner au VVF
10h    visite guidée du village de l'Herbe 
11h30    dégustation d'huitres au bord du bassin d'Arcachon 
12h30    déjeuner au restaurant "Le Mascaret" au Cap Ferret  
14h 15    tour commenté de l'île aux oiseaux 
16h 30    visite du phare du Cap Ferret 
20h     diner au VVF

Mercredi 12 septembre : Arcachon, dune du Pilat

Petit déjeuner au VVF 
9h 30     traversée vers Arcachon
10h    visite guidée de la ville d'hiver
12h     déjeuner au restaurant à Arcachon
14h    départ en bus pour la dune du Pilat
14h 30    découverte et ballade libre sur la dune
16h 30    reprise du bus vers Arcachon
17h 30    Traversée retour vers le Cap Ferret
19h-21h repas sur place
20h diner au VVF  

Jeudi 13 septembre : Bordeaux

Petit déjeuner au VVF et départ vers l'hôtel l'étoile bleue à Mérignac
12h 30 déjeuner à l'Ombrière à Bordeaux
15h 15 visite commentée de Bordeaux en petit train
Déambulation sur les quais de Bordeaux 
20h     Diner à l'hôtel

Vendredi 14 septembre

Petit déjeuner et départ 

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Quelques moments de vie au VVF

Deux vidéos

Journée du 11 septembre

Découverte et patrimoine

Le village de l'Herbe

Le village ostréicole de l'Herbe

Le Village de L'Herbe est un des nombreux villages ostréicoles de pêcheurs qui bordent le Bassin d'Arcachon qui mérite que l’on s’y attarde longuement. Inscrit à l'inventaire des sites pittoresques depuis 1981, ce charmant village ostréicole est un lieu incontournable de la presqu'île du Cap Ferret où il fait bon flâner en toute tranquillité. Apprécié pour son authenticité, le Village de L'Herbe a su garder et conserver ses traditions, avec ses jolies petites maisons en bois colorées qui font également office de lieu de travail aux pêcheurs et aux ostréiculteurs, et son dédale de ruelles étroites qui mènent pour la plupart à la plage. Quelques unes des cabanes de pêcheurs sont même centenaires et la commune s'efforce d'entretenir cet aspect traditionnel qui fait la fierté de ses habitants et la joie de ses visiteurs. Ce village constitue un lieu de promenade idéale pour tous ceux désirant découvrir l'ambiance et l'architecture de ce que furent jadis les petits villages de pêcheurs qui s'égrenaient le long du Bassin d'Arcachon. L’accès au village peut se faire soit par le front de mer (il est alors vivement conseillé de laisser son véhicule sur les parkings qui longent le boulevard de la Plage), soit par l'escalier qui se trouve au niveau du rond point de "L'Ile des Oiseaux", lequel surplombe le village et offre une vue imprenable avec de beaux points de vue sur ce site vraiment exceptionnel. Lors d’une visite, il faut en profiter pour déguster des huitres fraiches avec un bon verre de vin blanc chez l'un des ostréiculteurs du village.
Côté Bassin, le Village de L'Herbe abrite une belle plage de sable fin qui s'étend le long du boulevard de la Plage, de la Chapelle de la Villa Algérienne jusqu'au quartier ostréicole.
La villa algérienne et la chapelle
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En 1864, Léon Lesca, entrepreneur de travaux publics originaire de La Teste, rentre d'Algérie. Il vient de terminer la construction du port d'Alger. Avec son frère Frédéric, il fait l'acquisition d'un grand domaine au lieu-dit "Gnagnotte", un vaste désert de dunes et de sable au bord du bassin d'Arcachon, entre Cap Ferret et Claouey.
C'est ici que le futur maire de La Teste-de-Buch fait bâtir la Villa Algérienne en 1865, un palais à la mode "orientaliste", courant très en vogue à l'époque sur le bassin, comme en témoignent le Casino mauresque d'Arcachon ou encore certaines villas de la ville d'Hiver. Surnommé la Villa Mauresque ou encore "Le Palais des Pachas", l'édifice est coiffé d'une coupole, flanqué d'une façade en arcades et orné de faïences en arabesques. Léon Lesca y résidera jusqu'à sa mort en 1913, à l'âge de 88 ans.
En bon philanthrope qu'il était, Léon Lesca ne s'est pas arrêté en si bon chemin. Il fit également bâtir un presbytère, une école, ainsi que des maisons pour y loger le personnel du domaine, le tout entouré d'un jardin exotique de 25 hectares. Il exploite la forêt, développe les parcs à huîtres, creuse des réservoirs à poissons, plante un vignoble, érige une jetée...
En 1885, celui qu'on présentera plus tard comme "l'inventeur" du Cap-Ferret fait construire une chapelle d'inspiration néo-mauresque qui servira de lieu de culte aux fidèles des villages ostréicoles voisins. Jusqu'alors, ces derniers devaient traverser le Bassin en pinasse ou la forêt à pied pour se rendre à la messe à Arcachon.
Laissé à l'abandon dans la première moitié du XXe siècle, le domaine est repris par des hôteliers qui transforment la Villa Algérienne en bar-restaurant américain (Le five O'Clock Tea) dans les années 50-60. En 1965, le domaine est revendu à un promoteur immobilier qui fait tout raser pour y construire un immeuble. Aujourd'hui, il ne reste plus que la chapelle, dernier vestige d'un domaine autrefois grandiose sur lequel a régné un homme hors du commun

Le tour de l'île aux oiseaux

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Notre circuit autour le l'île aux oiseaux (environ 22,5 Kms)

De l’île aux Oiseaux, tout le monde connaît ses deux cabanes Tchanquées, images de cartes postales. Ce que l’on sait moins, c’est qu’elle abrite une cinquantaine de cabanes, habitées pour certaines pendant les vacances, et pour d’autres quasiment toute l’année. Dans ces petites cabanes en bois difficiles d’accès, il n’y a ni eau potable ni électricité, et l’épicerie la plus proche est à plusieurs kilomètres en bateau quand la marée est favorable. Tous ses habitants sont d’accord sur une chose ; ils ont conscience d’être dans un petit coin de paradis.
L’île porte bien son nom ! Elle dispose en effet d’une importante richesse ornithologique composée de nicheurs, migrateurs ou hivernants. 150 espèces d’oiseaux peuvent être observées sur le site tout au long de l’année. On dénombre 300 000 à 400 000 individus en reposoir ou en hivernation. La flore n’est pas en reste… La majeure partie de l’île est composée de zones humides où se cachent de nombreuses espèces de végétaux. Ce sont les seuls prés salés vierges de toute intervention humaine de la côte Atlantique. L’Île aux Oiseaux offre a ses visiteurs des trésors naturels et une biodiversité exceptionnels.

Le phare du cap Ferret

Le premier phare du Cap-Ferret a été envisagé dès 1792. Il ne fut construit que tardivement et mis en service en 1840. C'était une tour de 47,7 m pour une élévation de 51 m. L'électrification eut lieu dès 1929. En août 1944, avant d'évacuer le Cap-Ferret, les Allemands le firent sauter.
Un deuxième phare a été rebâti rapidement et mis en service en 1947 à la pointe de la presqu’île. L'inauguration eut lieu le 7 août 1949. Le nouveau phare reprend les plans de l'ancien. La tour est de 52,1 m pour une élévation de 62 m avec un feu à éclats rouges toutes les 5 secondes. La porte d'entrée, en avant-corps, est surmontée d'un fronton reprenant les millésimes des mises en service (1840 et 1947) encadrant un bas-relief représentant un navire voguant sur la mer, où figure un poisson et surmontée de l'étoile symbolisant le phare. 

Un escalier de 258 marches donne accès au sommet, d'où l'on découvre un panorama très étendu sur la presqu'île, le bassin d'Arcachon, les passes et l'océan.

Journée du 12 septembre

Arcachon, dune du Pilat

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traversée Jetée de Bélisaire-Arcachon environ 5,9 Kms

Visite guidée de la ville d'hiver d'Arcachon
La Ville d’Hiver, avec ses extravagantes villas, est pratiquement construite d’un seul jet dans les années 1860, selon un plan d’urbanisation soigneusement préétabli. Elle doit son existence à l’« opportune association » d’un banquier avisé et du bacille de Koch.
Quand cette véritable ville nouvelle sort de terre, Arcachon est déjà une station balnéaire et de cure huppée. La bourgeoisie de la IIIe République est saisie d'un véritable engouement pour les bains de mer revigorants, et Arcachon devient une station de cure très prisée. Les riches négociants bordelais y ont pignon sur plage et les trains qui, depuis le rachat de la ligne Bordeaux – La Teste par la Compagnie du Midi, poussent désormais jusqu’à Arcachon même, font le plein tout l’été.
Or, les propriétaires de cette compagnie de chemin de fer, les frères Émile et Isaac Pereire, qui viennent de réussir à Paris la superbe opération immobilière du parc Monceau, s’intéressent beaucoup à la région où leur famille est fixée depuis un siècle, et sont propriétaires de milliers d’hectares de pins.
Émile, « celui qui a les idées », se demande comment rentabiliser son petit train douze mois sur douze et, pourquoi pas, monter du même coup une nouvelle opération immobilière. Il a un coup de génie. La pénicilline, découverte par Alexander Fleming, ne sera introduite pour des thérapies qu'à partir de 1941 ou 1943, et la tuberculose, que l’on appelle encore la phtisie, fait à l’époque des ravages. On essaie de mettre les malades dans les meilleures conditions de résistance possible. Une seule prescription : bonne nourriture et, surtout, bon air. D’où la floraison de sanatoriums en montagne et sur la Côte d’Azur. Il n’y en a pas sur la côte atlantique, considérée comme trop venteuse.
Mais le corps médical arcachonnais a depuis longtemps remarqué que les marins et les résiniers, malgré des conditions de vie et d’hygiène déplorables, ne contractent jamais la maladie. Le médecin Pereyra, cousin des banquiers, note également qu’en traversant la forêt de pins, les vents marins perdent de leur agressivité et que ce climat océanique atténué serait parfait pour les tuberculeux.
La ville d’été accueille déjà des malades, s'adonnant à des bains de mer et aux ensevelissements sous le sable réputés curatifs3. Émile va bientôt acheter les hauteurs d’Arcachon et les lotir. Ce sera la Ville d’Hiver, sorte de gigantesque sanatorium ouvert où les malades pourront séjourner avec leur famille, leurs domestiques, dans des maisons particulières achetées ou louées meublées. La Ville d'Hiver est, dès le départ, conçue comme une petite Suisse pour attirer les tuberculeux : la dune correspond à la montagne, les pins, ce sont les sapins, et les maisons sont conçues comme des chalets3. Les villas sortent de terre comme des champignons. Toutes sont d’apparence différente mais en réalité construites pratiquement sur le même plan, à partir d’éléments préfabriqués. La villa Marie-Adèle possède ainsi des cheminées escamotables pour chauffer les malades, la villa Marcelle-Marie est quant à elle une « maison courant d’air » pour faire entrer l’air balsamique des pins censé guérir les tuberculeux3.
Paul Régnauld (1827-1879), neveu d'Émile Pereire et polytechnicien, dirige les travaux sur le terrain. Dans un même temps, l’urbanisme va bon train. Un parc à l’anglaise est planté. Rues et allées sont dessinées en courbe, de telle sorte qu’il n’y ait jamais nulle part, de courants d’air. Enfin, une formidable opération de promotion lance la station en présence de l’empereur Napoléon III, de sa femme l’impératrice Eugénie et du prince impérial, leur fils : un triomphe.
Du monde entier affluent les curistes. La renommée de la Ville d’Hiver devient telle que bientôt, les gens bien-portants s’y installent aussi. Les hôtels s’ajoutent aux villas, et les riches visiteurs viennent se divertir au casino Mauresque. La ville attire les têtes couronnées de toute l’Europe, jusqu'à l'impératrice d’Autriche Sissi qui séjourne au Grand Hôtel lors de sa venue pour tenter de soulager son désespoir après la mort de son fils Rodolphe3.
Pereire revend ses lots. Son idée fait florès jusqu’à la Grande Dépression des années 1930. Alors, la clientèle habituelle, désargentée, déserte les fastes de la ville, sonnant le glas de l’âge d’or de la cité. La Ville d'hiver péréclite alors jusqu'aux années 1970, échappant de peu à l'insalubrité. Elle connaît un nouveau dynamisme et regain sous l'effet de l'action de quelques passionnés.
La dune du Pilat ou dune du pyla
Située à l'entrée sud du bassin d'Arcachon, elle s'étend sur 616 m d'ouest en est et sur 2,9 km du nord au sud et contient environ 550 millions de mètres cubes de sable, dans la localité de Pyla-sur-Mer qui dépend administrativement de la commune de La Teste-de-Buch, à proximité d'Arcachon, au cœur des Landes de Gascogne.

Topographie
Les déplacements de la dune sont constants et étudiés par les scientifiques. Côté est, la dune gagne sur le massif forestier, ensevelissant les arbres à une vitesse d'un à cinq mètres par an. Côté ouest, l'évolution du trait de côte (limite des plus hautes mers) est variable. Le littoral nord de la dune est soumis à une forte érosion, notamment lors des tempêtes hivernales. À l'inverse, l'érosion est faible ou quasi nulle ces dernières années le long du littoral sud. La dune du Pilat est dissymétrique, avec une pente inclinée différemment selon sa position par rapport au vent. Ainsi, la face de la dune la plus exposée au vent (face ouest, côté océan) est douce, de l'ordre de 5 à 20°, car les sables s'étalent lors de leur remontée vers le sommet. En revanche, la face côté forêt, à l'abri du vent (face est), est plus raide, entre 30 et 40°.
Mais, où est le bus pour aller au Pilat ?

Journée du 13 septembre

Bordeaux

Visite de Bordeaux en petit train

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Circuit en petit train 5,4 Kms

Quelques vues de Bordeaux lors de notre ballade

Contacts

Email:            guy.gimenez@sfr.fr